Règles du jeu
Règle n°1 : Créer une phrase mettant en scène un personnage de la guilde.
Règle n°2 : Aucun personnage de votre phrase ne doit vous appartenir.
Règle n°3 : Établir un lien cohérent entre le précédent bout d'histoire et le prochain.
Règle n°4 : Dans l'histoire, chaque personnage ne doit faire qu'une unique apparition.
Règle n°5 : Mettre des points de suspension avant et après sa phrase.
Règle n°6 : Le langage doit être correct.
Règle n°7 : A fond votre imagination !
Exemple :
Assis au bord de... l'étang "nom de personnage" pêchait... il lança son hameçon et attrapa... "nom de personnage" par le fond de sa culotte....
Condensé du texte en-cours de rédaction ci-après :
La lune s'élevait au dessus de la belle cité illuminée de Port-Franc.
Orthense la Ratongette sortit de chez un marchand douteux quand elle se heurta à Obscurantisme.
Il avait rabattu la capuche de son manteau, dissimulant au maximum son visage, mais on pouvait distinguer ses traits tirés. Il revenait d'une chasse aux papillons en compagnie de Sheriane. Ils avaient, d'une part, trouvé une superbe mite rayée et d'autre part, un gobelin armé d'un pinceau. Artiste en herbe, celui-ci s'amusait à attraper des Mitus-Vulgaris pour les repeindre à sa façon. Lâchez-moi, lâchez-moi, couinait-il. Mais Obscurantisme sourd à ses protestations l'enferma dans un tonneau.
A ce moment, dans une ruelle non loin de là, une plaque d'égoût se souleva laissant apparaitre un museau pointu. Une petite silhouette en émergea. Un étranger non avisé n'aurait vu en la personne de Beuh qu'une boite de conserve agrémentée d'une queue. Il semblait rechercher quelqu'un. De plus, il était furieux !!!
- Non d'un raton pas frais, où est passée cette sale petite fée hypocrite de Solfar ! Devine ce qu'il a osé faire ?
Une seconde silhouette émergea du trou et épousseta ses habits. Devant le regard furieux de Beuh, il réprima un frisson.
- Calme-toi, Beuh... Bouh tu n'a pas l'haleine fraîche ! Nous le retrouverons, quitte à remuer Neriak de fond en comble. J'ai d'ailleurs sur moi, un fabuleux objet qui pourrait faciliter nos recherches.
Dibia sortit de sa poche une sorte de pelote de laine argentée. Beuh la regardait d'un air dubitatif alors qu'elle essayait de la dérouler.
- Quoi ? Tu n'as jamais entendu parler du fil à remonter le temps ? On doit savoir ce qu'il s'est passé !
Soudain, un cyclone apparut et Solfar apparu teant un gourdin :
- Zavez pas vu Hortense ?
Il bredouilla encore deux ou trois mots à propos d'une sombre histoire de barbare et d'ours, d'une descente de lit glacée, de peau d'ours des ténèbres, d'Halas...
- PfiouuuuuuuuuuuTTTboïïïïïnGsjkmlklmjkhdgyuzbcbrrhryfGrrrrr.....fplop".....
Satanée fabrication gnome : la vision s'évanouissait déjà. Mais oui : Solfar était bien ... un ivrogne incorrigible. Dibia défit encore un peu de sa pelote de
laine argentée. Un autre cyclone apparût.
- Voilà le bon portail, allons-y.
Les deux silhouettes disparurent aussitôt. Peu de temps après dans la ruelle, un bruit de poursuite se fît entendre et un personnage haut en couleur courut dans la direction ou les silhouettes avaient disparu. A cet instant, elle disparu aussi, avalée par la bouche d'égout.
- Haaaaaaaarggh, !
Les poursuivants examinèrent du regard la ruelle et repartirent. Dans les sous-sols de Port-Franc, une plainte s'éleva :
- Ah mais zut ! C'est horrible !
Cette voix ressemblait étrangement à celle de Lhextaz. Une voix cassée par les nuits de torpeur et d'alcool. Il faut dire que Lhextaz était réputée pour disposer d'un lit assez particulier : il était très grand et beaucoup de personnes s'y croisaient. La légende disait que c'était le dernier coin à la mode.
- On arrive, ne bouge pas !
- Je vais avoir l'air de quoi moi avec
cet ongle cassé !
Et la discussion se figea, un bruit sourd se rapprochait....